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Le souffleur de verre retourna à bien son ateliers avec le sable du delta. Il savait que cette tentative serait différente des autres. Cette fois, il ne chercherait pas librement à produire une charmante coupe, mais un artefact capable de réaliser une démarche complète. Il prépara le four avec une rigueur pénétrante, ajoutant la température et la cliché du cristal pour qu’aucune impureté ne vienne navrer le process. Le sable recueilli sur les rives interdites fondit délicatement, créant une matière d’une franchise omnipotente, plus pure que tout ce qu’il avait jamais peuplé. Lorsque la coupe fut enfin formée, il la laissa écraser par-dessous l’œil vigilant de l’érudit du temple. Tous deux savaient que le moment mémorable approchait. À la tombée de l'obscurité, sous la clarté de séléné, ils déposèrent la coupe sur une table en pierre, attendant que les premières images se fournissent. Le cristal capta la luminosité, et une vision émergea doucement. Cette fois, elle ne s’interrompit pas immédiatement. Une lignes apparut, marchant dans un couloir bordé de colonnes. Derrière elle, des torches s’éteignaient une à une, tels que si l’avenir lui-même se refermait sur son passage. Puis une porte colossale, connectant sur un vide enliser. Enfin, une main tendue, cherchant à associer des attributs d’invisible. Le souffleur de cristal sentit un frisson le taper. Pour la première fois, il assistait à une vision entière, et toutefois, elle ne lui offrait zéro le retour claire et nette. L’érudit du temple ferma les yeux un évènement évident de murmurer une point de vue qui le hantait depuis le début : « Il existe des réalismes que même le meilleur site de voyance par mail ne pourrait décrypter. » Le souffleur de verre se rendit compte dans ce cas. Ce n’était pas la coupe qui empêchait les visions d’être complètes. C’était l’avenir lui-même qui ne aimerait pas sembler ardemment révélé. Il prit la coupe entre ses doigts et la souleva poésie astre de la nuit. L’image disparut instantanément, comme si elle n’avait jamais duré. Certaines prédictions n’étaient pas appelées à sembler devinées. Elles devaient simplement représenter observées… puis oubliées.